Dans une précédente édition, nous avions soulevé les problèmes dont sont victimes les consommateurs, sur un marché en pleine folie et que la situation que vit le pays a rendu encore plus insupportable. Et nous avions donné l’exemple du marchand de fraises qui, grâce à un subtil tournemain, ne laisse que les fraises à moitié pourries et fait tomber les bonnes. Il a été question des caractères minuscules du poids du contenu ou du rapetissement subtil du contenant, tout en donnant un prix attractif, etc. Il est question, aujourd’hui, de la roublardise des services des mines.
Une «innovation» qui a attiré presque tout le monde et qui consiste à prendre rendez-vous pour la visite technique». Cela marche en dépit de quelques retards, puisque le couloir réservé aux visites sur rendez-vous est complet alors que les autres sont… déserts.
Bien entendu, la moindre des intelligences réelle ou virtuelle serait de redéployer ceux qui attendent sur les couloirs déserts.
Le client peut attendre, il n’est pas question de lui rendre service!
Mais là où les choses deviennent incompréhensibles, c’est lorsque l’on vous donne une attestation pour corriger les défauts relevés par les contrôleurs et que ce document vous permet de vous présenter «gratuitement» dans les quarante-huit heures, pour parfaire la visite de votre voiture.
Et voilà que lorsque l’on se présente dans ces délais, on vous demande de prendre «rendez-vous». Mention non précisée sur le document que l’on vous a remis.
Qu’à cela ne tienne, essayez jusqu’à vous user les doigts, il ne sera jamais possible d’avoir ce rendez-vous dans les quarante-huit heures. Pour la bonne raison que c’est toujours complet en raison de l’afflux sur cette formule.
Et comme les visites complètes et les visites d’appoint pour juste un contrôle figurent dans la même colonne, vous devez prendre rendez-vous bien après ces 48 heures. Cela implique, de ce fait, un nouveau paiement. C’est de l’argent facile qui entre aux dépens de ceux qui ont eu le malheur d’avoir une lampe qui a lâché au dernier moment ou un essuie-glace qui a rendu l’âme.
De deux choses l’une: ou ceux qui ont veillé sur la mise en place de cette formule n’ont jamais effectué de visite technique pour leur voiture, ou tout simplement cela a été fait à bon escient pour faire rentrer de l’argent.
Cela s’appelle, avec tout le respect que nous devons à ce service, de la roublardise qu’il faudrait corriger au plus vite!
albert
21 mai 2020 à 10:27
Quand je vois certains véhicules dans la circulation, je doute fort que le contrôle soit fait correctement